Le recouvrement des sommes impayées est une problématique de taille pour les sociétés de taille moyenne. En effet, les trous de trésorerie rendent la gestion plus difficile. Comme si la conjoncture actuelle ne suffisait pas… 

En Europe, et donc en France, le délai maximum est fixé à 60 jours. Pourtant, la plupart des chefs d’entreprises annoncent un dépassement de l’échéance de plus de 30% dans la majorité des cas. En  Au delà des sommes qui sont dues, c’est surtout le besoin en fonds de roulement (BFR) qui en subit les conséquences. Vous l’aurez compris, il est important de gérer le problème en amont si possible, afin de limiter au maximum les dégâts.

Plus vite la situation est gérée, plus les retours sont bons

Sans grande surprise, c’est la rapidité d’intervention qui prime dans le cas d’un impayé. Plus la situation est gérée rapidement, plus les personnes concernées ont tendance à régler le problème d’eux-même. Certaines études montrent également que l’utilisation d’un logiciel de relance de factures améliore les résultats obtenus de près de 40%.

Quoi qu’il en soit, le premier réflexe doit être d’envoyer un mail de relance. Même si vous êtes en droit d’être un peu plus pressant, restez le plus courtois possible. Si vous n’avez pas de retour dans les jours qui suivent, tentez une approche par téléphone, et ensuite par courrier recommandé.

Mieux vaut privilégier les relances amiables

Près de huit cas sur dix peuvent trouver un terme satisfaisant en utilisant la méthode à l’amiable. Même si les procédures judiciaires sont possibles, mieux vaut les éviter. Non pas que les avocats n’aient pas les compétences nécessaires, mais l’aspect juridique fera disparaître instantanément la sympathie que votre client avait. 

Dès lors où une procédure est lancée, vous vous apercevrez rapidement que vos clients auront un tout autre visage. Alors réfléchissez-y à deux fois. Préférez toujours la diplomatie et la préservation de vos relations commerciales. Votre chiffre d’affaires vous dira merci !